En comparant les deux villes, on observe que Las Vegas s’articule autour d’un axe, qui n’est pas seulement le strip des casinos. C’est également l’artère fonctionnelle de la ville.
En terme de construction urbaine, le strip impose un déterminisme programmatique qui cloisonne Las Vegas. L’axe n’est pas résidentiel, mais détermine les infrastructures de transport, accueil des casinos, hôtels et autres activités tertiaires touristiques. Las Vegas rejette donc plus loin sa programmatique de logements, d’éducation et de vie courante.
À l’inverse, Paris ne semble pas afficher une telle rigidité fonctionnelle. Car le programme urbain est souvent confondu à la fonction urbaine. Ainsi, on trouve à Pigalle des logements, des bureaux et des sex-shop, tandis qu’au pied de la Tour Eiffel le quartier est strictement résidentiel. Seuls quelques pôles urbains affiche un déterminisme mono-orienté, tels que le Louvre, la Butte Montmartre, ou les Champs Élysées.
En définitive on peut affirmer que la périphérie fonctionnelle de Las Vegas se trouve à quelques blocs du strip. Las Vegas est donc largement mono-orientée et subit un déterminisme fonctionnel et programmatique des espaces très perceptible.